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États-Unis: croissance du PIB révisée à la hausse pour le 2T, à 3% en rythme annualisé

AFP|Publié le 29 août 2024

États-Unis: croissance du PIB révisée à la hausse pour le 2T, à 3% en rythme annualisé

La progression du PIB des États-Unis entre avril et juin avait été portée par la consommation et l'investissement. (Photo: 123RF)

La croissance du PIB des États-Unis au deuxième trimestre a été révisée à la hausse, à 3% en rythme annualisé contre 2,8% initialement annoncé, après une croissance de 1,4% au premier trimestre, selon la deuxième estimation du département du Commerce, publiée jeudi.

En la comparant au trimestre précédent, comme le font la plupart des économies avancées, la croissance est de 0,8%, quand la première estimation était de 0,7%.

«Cette actualisation reflète notamment une révision à la hausse des dépenses de consommation», détaille le département du Commerce dans son communiqué.

La progression du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis entre avril et juin avait été portée par la consommation et l’investissement.

Ces données sont ajustées de l’inflation, c’est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix.

«Derrière la légère révision (…) se cache une forte augmentation des dépenses de consommation, le principal moteur de l’économie qui représente près de 70% du PIB», a commenté Robert Frick, économiste pour Navy Federal Credit Union.

Et ce, «alors que l’inflation se calmait, démontrant que nous avons atterri en douceur il y a quelques mois», selon lui, ce qui signifie que la banque centrale américaine (Fed) a réussi à faire baisser l’inflation sans faire plonger le pays dans la récession.

Mais désormais, ajoute l’économiste, «les baisses de taux d’intérêt se font attendre».

La Fed a signalé qu’elle devrait abaisser ses taux lors de sa prochaine réunion, les 17 et 18 septembre.

Car la crainte d’un fort ralentissement de l’économie américaine dans les mois à venir refait surface, alors que la Réserve fédérale maintient depuis un an ses taux à un niveau très élevé afin de lutter contre la forte inflation.

Cette politique pèse sur l’activité économique, et, par conséquent, sur l’emploi. Le taux de chômage a ainsi grimpé à 4,3% en juillet, et les créations d’emplois de 2023 et début 2024 ont été revues en forte baisse.