Au-delà du testament : comprendre la planification successorale
IG GESTION DE PATRIMOINE|Mis à jour le 18 juillet 2024Avez-vous déjà pensé à ce qui arrivera à vos biens lorsque vous ne serez plus là ? Si votre réponse est non, vous n’êtes pas seul. Une récente étude d’IG Gestion de patrimoine révèle que de nombreux de Canadiens ne maîtrisent pas les bases de la planification successorale.
L’enquête, menée en collaboration avec Pollara Strategic Insights, montre que seulement 46 % des adultes au Canada (48 % au Québec) possèdent les connaissances élémentaires sur l’organisation de leur succession. En creusant davantage, on découvre qu’à peine la moitié d’entre eux en comprennent les grands principes, comme le fonctionnement d’une procuration ou le rôle du testament.
« Il est préoccupant que la majorité d’entre nous méconnaisse plusieurs éléments clés d’un plan successoral. C’est crucial, car nous serons tous confrontés un jour à la planification de notre succession ou à celle d’un parent ou d’un proche âgé », souligne Carl Thibeault, vice-président principal, Services financiers chez IG Gestion de patrimoine.
Il rappelle également le rôle clé de l’assurance vie dans un plan successoral. « Elle n’est pas juste là pour apporter un soutien financier à la famille après un décès; elle contribue aussi à réduire les frais juridiques et les impôts pour que vos biens passent sans encombre à la prochaine génération », explique-t-il en donnant l’exemple de la transmission d’un chalet familial, qui peut souvent entraîner un fardeau fiscal important. « Les primes d’assurance vie, qui sont exonérées d’impôt, peuvent aider à compenser ces coûts et permettre que la propriété reste dans la famille », ajoute-t-il.
Seulement 45 % de répondants sont conscients du rôle de l’assurance vie dans la protection de la valeur de la succession. Plus alarmant encore, seulement 37 % des Canadiens sont au courant des impacts fiscaux après un décès.
L’importance d’une bonne préparation
La planification successorale n’est pas simplement une question de distribution d’actifs après le décès ; elle constitue aussi une démarche proactive pour se préparer à toutes les éventualités, y compris l’inaptitude due à des maladies comme l’Alzheimer ou un accident vasculaire cérébral. En clarifiant vos volontés, vous évitez les conflits familiaux et assurez le respect de vos dernières volontés. De plus, cela permet une gestion efficace de vos actifs, qui pourrait s’avérer complexe sans directives claires.
Bien que davantage de Canadiens aient pris des mesures cette année pour organiser leur héritage (33 % contre 25 % l’année dernière), ces chiffres demeurent faibles. Les Québécois se montrent toutefois plus prévoyants : 43 % des répondants ont mis en place un plan successoral, ce qui représente une nette progression par rapport aux 27 % de 2023.
Carl Thibeault rappelle le rôle essentiel du conseiller financier dans la planification successorale. Cependant, l’étude a démontré que ces professionnels sont sous-utilisés. Seulement 52 % des Canadiens (48 % au Québec) ayant un conseiller ont discuté avec lui des avantages concrets d’un plan successoral personnalisé.
« Si à peine la moitié des clients ont abordé la question de la planification successorale avec leur conseiller, cela indique qu’il y a un problème. Vous devriez exiger davantage de la personne qui gère vos finances. Un bon conseiller doit savoir vous guider pour protéger et transmettre vos actifs de manière efficace », insiste-t-il.
Pour discuter de l’importance de la planification successorale, visitez ig.ca et trouvez un conseiller IG près de chez vous.