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Grève des débardeurs: retour rapide à la normale escompté à New York, selon la directrice du port

AFP|Publié à 15h23

Grève des débardeurs: retour rapide à la normale escompté à New York, selon la directrice du port

(Photo: AdobeStock)


New York — L’autorité portuaire de New York-New Jersey, le plus important port de la côte est des États-Unis et le deuxième du pays en nombre de conteneurs réceptionnés chaque année, s’attend à un retour à la normale en quelques jours après la fin de la grève des débardeurs, a indiqué vendredi sa directrice.

«Nous sommes ravis qu’un accord ait été trouvé entre (le syndicat des débardeurs) ILA et (l’Alliance maritime des États-Unis) USMX, permettant aux débardeurs de reprendre leur rôle crucial de faire transiter les marchandises qui alimentent notre économie», a déclaré Bethann Rooney, lors d’un point presse.

Les trente-six ports gérés par l’USMX étaient bloqués depuis mardi tout juste passé minuit à cause du débrayage de leurs 45 000 adhérents à l’ILA, faute d’accord sur leur nouveau contrat-cadre.

Les deux parties ont annoncé jeudi soir que «dès maintenant, toutes les actions en cours cesseront et tous les postes couverts par le contrat-cadre reprendront».

«Depuis que l’accord a été conclu hier (jeudi) soir, tout le monde est sur le pont pour rouvrir le port et reprendre le flux des marchandises», a relevé Bethann Rooney, en précisant que vingt-quatre navires attendaient au large de pouvoir décharger leurs marchandises.

Parmi eux se trouvent dix-neuf porte-conteneurs avec 35 000 conteneurs à bord, quatre navires transportant des véhicules et un navire de marchandises non spécifiées.

Vers 11 h vendredi, onze de ces navires étaient en cours de transfert dans le port pour y être déchargés, puis rechargés. Seulement deux terminaux vont être ouverts pendant la fin de semaine, les autres reprendront leurs activités lundi, a détaillé Bethann Rooney.

Il faudra simplement «quelques jours» pour un retour à la normale, a-t-elle assuré, en soulignant que les fermetures du port pendant plusieurs jours n’étaient pas inhabituelles (tempêtes hivernales, ouragan Sandy en 2012, attentats du 11 septembre).

Le port gère 400 000 conteneurs par mois, et environ un milliard de dollars en valeur de marchandises par jour.

Bethann Rooney a par ailleurs indiqué qu’un millier de conteneurs réfrigérés attendaient sur les quais au moment où la grève avait commencé, renfermant des produits alimentaires, des équipements médicaux et photographiques ou encore des fleurs, du vin et des spiritueux.

«Ils sont tous restés branchés. (…) Je ne m’attends pas à une détérioration de ces produits», a signalé Bethann Rooney.

Quant au coût des quatre jours de suspension d’activité — en incluant vendredi —, il a été estimé entre 250 et 300 millions de dollars américains par jour pour toutes les infrastructures relevant de l’autorité portuaire, a-t-elle dit.